Dernière offre !

Je suis définitivement un piètre vendeur, à moins que ce soit les gens que je fréquente qui soient de bien mauvais acheteurs !

Exemple : Ravinder Reddy et ces fameuses têtes stylisées, entre déesse et femme anonyme, couvertes de feuilles d’or et ponctuées d’éclatantes couleurs, bleu roi, rouge écarlate, noir profond ou encore jaune vif. Visages massifs et fins à la fois, pops et raffinés aujourd’hui si emblématique de l’œuvre de l’un des artistes contemporains indiens les plus renommés internationalement.
Alors méconnu au niveau international, bien qu’ayant déjà fait la une de nombreux médias en Inde, je proposais au début des années 2000 certaine de ses sculptures, environ 55x55x45 cm, aux prix de 500 à 600 € !
Je n’en vendais aucune, certes je ne pouvais les proposer qu’en photos n’en ayant point à disposition en Europe. A ce jour elles se disputent âprement, dès que l’une d’entre elles apparaît sur le marché,
à plus de 100.000 $ !

J’ai exposé pour la première fois en France Jean-Michel Basquiat, participé aux toutes premières expositions de Keith Haring et de Robert Combas, autres grandes stars du box office qui détiennent chacune en leur genre de nombreux records en salle de ventes.

J’ai participé aux premières expéditions de lumière de Yann Kersalé, aux balbutiements et aux premiers faits et gestes de l’Art Modeste, à la reconnaissance d’Helmut Newton par le milieu, alors si élitiste, de l’art contemporain.

J’ai vainement essayé de vendre des petites œuvres sur papier de Manjit Bawa, Francis Newton Souza ou encore Jogen Chowdhury aujourd’hui considérés comme les grands maîtres de l’art moderne Indien. Il y avait des stocks entiers d’œuvres de ces artistes disponibles en cette fin des années 1990. Je me revois en train de consulter des lots entiers à même le sol de la Saatchi Gallery à Bombay, notant prix et dimensions afin d’essayer d’en vendre quelques uns, malheureusement sans succès bien que leurs prix furent alors dérisoires, entre 150 et 300 €.

Durant, ces années je n’ai acheté, parfois à contre cœur faute de moyens, que de l’art tribal Indien, me refusant à toutes dépenses supplémentaires afin de concentrer ce peu de moyens financiers qui étaient les miens pour édifier une collection d’art contemporain tribal et populaire Indiens la plus cohérente possible.

Je perçois alors vos insinuations ! Facile de jeter la pierre dans le jardin de son voisin lorsque soi-même on a investi dans un autre domaine, pire, quand soi-même ont s’est trompé !

Ne vous méprenez pas ! Je l’ai écrit et réécrit, ces choix étaient conscients et dictés par des règles qui ne sont pas uniquement celles du collectionneur mais avant tout celles, comme je l’ai toujours revendiqué, du critique d’art. Néanmoins, je vous l’ai dit et vous le redit, Jivya Soma Mashe, le peintre sur lequel j’ai le plus investi sera l’une des grandes stars de l’art Indien de demain, pour vous en convaincre regardez ci-contre cette œuvre mise en vente le 3 avril prochain chez Artcurial !

Une fois après avoir porté l’art moderne et l’art contemporain au firmament de la reconnaissance, l'Inde aura à cœur de célébrer une nouvelle fois ses « Other Masters », eux-mêmes en leur temps honorés par tous les héros de la société Indienne. Jivya Soma Mashe est l'une des grandes stars de demain par laquelle l’Inde pourra à nouveau affirmer, en un même temps et espace, cette modernité intemporelle qui est sienne.

Aujourd’hui je vous le dis, il faut acheter ces quelques œuvres disponibles de Chandra Mohan. Premièrement parce qu’elles sont magnifiques alliant simplicité et efficacité, violence et douceur, finesse du dessin et éclat des couleurs. Et enfin, parce que ses œuvres sont déjà inscrites dans une histoire de l’Inde. Pas seulement dans son histoire de l’art, mais dans son histoire au sens le plus large : sociale, politique et religieuse.
Ayant été montrées lors de cette exposition qui fit scandale en Inde (lire plus), elles sont au cœur de cette histoire en marche. Elles ont été, un temps donné, les matériaux grâce auxquels les plus grands intellectuels, tout comme l’homme de la rue, continuent à forger les outils de la pensée.
Acheter ces œuvres c’est bien évidemment accéder à un ravissement visuel mais c’est aussi acquérir les pages originales d’un livre d’histoire, celles d’un sous-continent de plus d’un milliard d’âmes !

Alors pour une fois écoutez moi, appelez moi, send me a mail ! …et battez-vous pour acquérir un fragment de ce jeune artiste réincarnation d’un Gandhi, né en 1869, qui aurait pu s’appeler Proust, né en 1871, pour peu que la machine espace temps aie répartie diversement atomes et molécules !

Hervé Perdriolle, 25 février 2008

Contact >>> Hervé Perdriolle


Attention, il s'agit d'une dernière offre ces oeuvres de Chandra Mohan sont préemptées par un collectionneur en Inde. A la fin de cette semaine ces deux oeuvres, "Voyeur 1" et "Not for sale", ne seront plus disponibles !



Chandra Mohan, "Not for sale", Wood-cut, numéroté et signé 4/4, 76,2 x 183 cm, 6.500 €

(cliquer sur l’image pour l’agrandir)

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